Onze ans après la mort du Seigneur des Ténèbres pendant la célèbre bataille de Poudlard, les mages noirs ont réussi à prendre leur revanche. Assassinat du héros de guerre Harry Potter, chute des plus grandes écoles de magie et corruption des ministères… Aujourd’hui, la guerre fait rage entre les mages noirs et les mages blancs. Pour protéger les sorciers de demain de tout ce chaos et se donner une chance d’inverser la tendance, l’ancienne école d’élite Obliviate a été ouverte à tous et convertie en refuge. Cette école capable de transplaner est une oasis dans un monde ravagé par la guerre, pour l’instant, les mages noirs ne parviennent pas à mettre la main dessus, la Direction de l’école s’assure pour toujours fuir au bon moment. Que vous soyez un élève, un civil ou un potentiel membre du personnel de l’établissement, les portes de ce refuge vous ont été ouvertes par un gardien. Maintenant, c’est à vous d’y faire votre histoire…








21/12/21 Passez de joyeuses fêtes de fin d'année ! Petit Rp commun dans ce sujet ! et celui-ci !

02/05/21 Découvrez le nom du grand gagnant dans ce sujet !

25/04/21 • Et si vous partiez à la chasse à l'oeuf ?

14/01/21 • La St Valentin approche, lançons les préparatifs ici !

09/12/20 • une tombola à été lancée pour Noël, venez donc faire un tour ici !

25/11/20 • découvrez la section qui vous aide à créer votre personnage à l'inscription ici !

15/11/20 • des avatars en libre-service sont à votre disposition ici et deux prédéfinis vous attendent ; n'hésitez plus et venez !

31/10/20 • ouverture officielle d'Obliviate ! vite, venez à l'abri !

26/09/20 • pré-ouverture : merci aux membres intéressés par le forum de nous aider à voir ce qui coince !

OBLIVIATE
CHAPITRE PREMIER : there's just no time to die


 
BIENVENUE EN RUSSIE









MEMBRE DU MOIS

EUGENE








SUJET DU MOIS

ICI








NOUVEAU VALIDE

HEAVEN

Bonjour ! Comme vous l'aurez certainement remarqué depuis quelques mois, le forum est au point mort : la vérité c'est que Obliviate va connaître un reboot/une V.2 mais nous n'avons pas de date précise à vous communiquer pour le moment. La seule chose que nous pouvons vous dire, c'est que de bons et nombreux changements vont opérer :) A nos amis partenaires, nous comprenons parfaitement si vous décidez de nous retirer de vos listes. Nous sommes désolées du dérangement : il est prévu de revenir vers vous, amis partenaires, dès que ce reboot sera totalement achevé. Merci pour votre attention et votre patience. Le staff d'Obliviate.
Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal



Benedikt • Finish (et les tâches s'évanouissent #parpaing)




Benedikt H. Thomsen
Présentation : PRESENTATUS APPARITUS   : ▼  Rufus, python du mexique  Badges obtenus : badge_0;badge_1
 
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Benedikt H. Thomsen

staff — auror
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THOMSEN HEINER BENEDIKT

35 ans ; 15 Mai

Masculin

Sang Pur


« Le manque d'amour est la plus grande pauvreté. »
Mère Térésa


01
les petites formalités

année d'arrivée : 2020



orientation sexuelle :  OSSIANOSEXUEL PANSEXUEL



nationalité : Franco-allemand



statut civil : Célibatard (divorcé)



métier : Auror, Gardien frontalier + donne des cours particuliers



ancienne ville : Berlin



matière préférée : Cours de potion et métamorphose



don / malédiction : Occlumens



  • patronus


    Son patronus est un rhinocéros blanc et autant vous dire qu'il prend beaucoup de place dans les couloirs. Adolescent, il s'amusait à le faire apparaître pour faire peur à certains élèves, l'animal chargeant systématiquement. Trois tonnes qui fonce vers vous, un vrai plaisir. La corne secondaire est intacte, la principale elle, est rompue à la moitié.
    texte
  • épouvantard & riddikulus


    Suite à son traumatisme enfant, l'Epouvantard de Benedikt n'est autre qu'un Clown pendu. Son Riddikulus est de le voir se transformer en ange, avec pour symbolique de quitter ce monde pour rejoindre les cieux et être apaisé (cette vision est liée à ses connaissances religieuses Moldus).
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  • amortentia


    Des notes de pain d’épice, de la pluie étouffante sur un sol chaud et du cuir. Amoureux depuis l'adolescence de Lennart Ossian Ødegård, lorsqu'ils se retrouveront à Obliviate, on pourra rajouter l'odeur du parfum de ce dernier, celle du thé blanc qu'il boit tout le temps, ainsi que du désinfectant.
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  • baguette


    Sa baguette est faite en bois d’If, plume d’Abraxans, 29 cm, très flexible.

    Elle est visuellement noire et porte un léger diamant bleu canard à sa base.
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  • le familier


    Rufus, un Python fouisseur du Mexique. Il est toujours dans la poche de son manteau (lorsqu'il le porte), dans son écharpe autour du cou l'hiver ou tout simplement dans son lit quand il ne porte rien qui puisse l'embarquer. Rufus n'est pas très sociable, mais il ne mord pas, pour montrer son mécontentement, il crache ou s'enroule autour du bras (ou de la jambe) pour se serrer jusqu'à couper votre circulation sanguine. Il est très musculeux et il est très difficile de le faire lâcher prise.

    La liste, cliquez
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  • miroir riséd


    Lorsque tes yeux se posent sur le miroir, c'est ton reflet que tu peux admirer. Un reflet plus jeune. Tu as à peine 8 ans, tu es dans la boutique de tes parents, le soleil filtre à travers les grandes vitres, les rayons rebondissant sur quelques fioles de potions qui, comme des vitraux, viennent parsemer des couleurs chatoyantes sur les murs. Il y a un des habitués les plus vieux dans la boutique, il est très ridé mais toujours très souriant. Tu l'as toujours vu comme un vieux papy gâteau et déjà à cet âge, tu te disais que tu aimerais être comme lui au même âge. Lorsqu'il part, l'air extérieur vient à filtrer dans la pièce, faisant voler tes longs cheveux blonds. Ta mère t'appelle pour la rejoindre et l'aider à faire un mélange afin de créer une potion qui aidera à faire pousser les plantes plus
    rapidement. Ton père lui décide de passer un coup de balais, l'automne débutant emmenant beaucoup trop de feuille dans le hall d'entrée. C'est le temps de l'insouciance. La vie est simple. Il n'y a ni guerre, ni douleur. Juste le plaisir de vivre sans avoir à se soucier du lendemain. Tout est calme, si calme...
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  • autres


    A peine arrivé à Obliviate que il fera parti des membres du conseil. Etant donné sa place en extérieur et ses compétences, cela a été logique auprès des membres en eux-même. Et cela lui convient, même si cela met une fois de plus en avant ses capacités d'Auror, il apprécie d'avoir un certain contrôle quant on sait ce qu'il se trame dehors + Il a une cicatrice à l’œil gauche et un doigt en moins (l'annulaire gauche). Il est aussi hyperpolyglotte (8 langues à son actif : Allemand, Anglais, Russe, Espagnol, Français, Danois, Mandarin, Hindi) et également doté d'une intelligence supérieure à la normale. Il aime cependant se faire passer pour l'imbécile de première, pour mieux écraser les autres si on tente de le doubler.
    texte



02
MENTALITÉ & COMPLEXION



Benedikt est beaucoup de chose mais pour ceux qui ne le connaissent pas, ou très peu, il est soit un égocentrique, machiste, sexiste et snobinard, soit le bon chien-chien d'Auror qu'il est, lèche botte de l'administration, mais un brin sympathique si vous ne lui êtes pas désagréable. Oui, il ne donne pas envie comme ça. Mais reprenons depuis le début !

Benedikt est ce que l'on pourrait appeler un enfant prodige. Ayant démontré très vite un haut potentiel contrairement à ses camarades du même âge, il s'est vite dissocié des autres et s'est forgé un cocon protecteur dans le domaine qu'il excellait, la linguistique. Né de deux parents sorciers, sang-purs, ce qui l'ouvra un peu plus sur les relations humaines fut son entrée en école de sorcellerie. Mais en école moldu, comme en école sorcier, les surdoués sont toujours un peu mal vus. Benedikt ne fut pas une exception et c'est là qu'il s'est forgé un caractère à toute épreuve.

De nature optimiste, il s'est ouvert réellement aux autres lorsqu'il développa son intérêt pour la sexualité ; bien qu'arrivant sur le tard ; et c'est ce qui lui fit comprendre que le monde n'était pas contre lui : curieux de nature, c'est grâce également à cela qu'il s'est mis à étudier le genre humain...En tirant des conclusions peut-être parfois hâtives et lui attirant quelques ennuis alors qu'il avait toujours été un jeune homme sans problème mais c'est ainsi qu'est réellement né le Benedikt Thomsen que nous connaissons. Pour se faire accepter des autres, il devait se mettre sur un même piédestal. Ce ne fut pas évident, soyons honnête, mais ayant toujours été rejeté des autres pendant toute son adolescence et découvrant les vraies relations humaines, son choix fut vite fait. Social, commençant à s'intéresser aux autres, il est aujourd'hui incapable de ne pas chercher à discuter avec autrui.

Pourtant, vous avez bien lu les premières lignes. Et c'est bien parce qu'on ne peut pas non plus enfouir sa vraie nature. Benedikt reste snob dans sa façon d'être avec les gens qu'il déteste. S'il n'aime plus jouer les intellectuels plus poussés face aux autres qu'il pourrait juger comme des sous-merdes, il le fait quand même un peu et généralement très bien, avec ceux qui l'emmerdent. Il sait se faire détester. Car ça l'amuse. Il aime jouer avec le feu. C'est un aventurier jusque dans ses relations. Et il le fait également avec les femmes : pas de pitié pour celles qui veulent le rabaisser. Il estime tout le monde à la même enseigne jusqu'à ce que cela dérape. Et avec la gente féminine, il prend un malin plaisir à les écraser de façon sexiste. Le train-train quotidien : bonnes derrière un fourneau, les cuisses écartées, qui devrait faire attention à comment elle s'habille...

Et c'est là que tout se corse. Parce qu'il ne le pense pas. Il a un profond respect envers les femmes, mais comme pour tout, il déteste qu'on le cherche. Cynique, s'il l'est sur le plan moral, il l'est aussi au travail : renommé pour être un Auror très réputé, très doué et exemplaire, il a toujours tout fait pour que cette réputation puisse rendre une vision de lui comme un pion que le ministère peut manipuler sur un échiquier sans qu'il ne ronchonne. Ils ordonnent, il obéit. Et grâce à cela, peu savent qui il est vraiment. Personne ne sait qu'il sait faire autre chose qu'obéir, tout le monde pense qu'il n'écoutera pas aux portes. Vicieux, un brin manipulateur ? Il reste une tête pensante, douée sur le terrain qui puis est. Ce n'est pas un pion, c'est un leader.

Alors, qui est réellement Benedikt Thomsen ? Un homme, tout simplement mué par ses sentiments et par autrui. Ce n'est pas un surhomme, il n'est pas forcément le meilleur des meilleurs, bien qu'il s'arrangera toujours pour le faire paraître. Fidèle à ses convictions, à sa vision du monde, contentez-vous d'apprendre à le connaitre au jour le jour et tout ira pour le mieux.


Il mesure pas moins d'1m85, a les yeux d'un bleu majorelle et des cheveux d'un blond blé, presque platine en été. Physiquement, il est mince mais par sa grande taille, il en impose : pourtant, vous le verriez avec une perruque, du maquillage et une robe, vous seriez persuadé qu'il s'agit d'une femme. La seule chose qui le trahirait ? Ses mains, très masculine et ses épaules !

Il porte une cicatrice à l'oeil et il lui manque l'annulaire le tout du côté gauche. Il lui arrive de laisser cela ainsi, mais parfois, il use d'un sort afin que la cicatrice se cache et qu'un doigt "factice" fasse meuble.


03
CHRONIQUES D'UN SORCIER


Bene, c’est un bébé souriant, un enfant souriant. Il ouvre vite ses yeux, il marche et parle tôt, il fait le bonheur de ses parents. Il est curieux, attentif, sociable. Il est calme aussi, il joue tranquillement dans la boutique de potion que tient sa famille. Les clients le trouvent adorable, ils aimeraient que leurs enfants soit comme lui, peu turbulent, éveillé, qui apprend vite, qui montre un talent intellectuel assez rare. Ses parents en ont bien conscience et ils en sont fiers, même s’ils ne comprennent pas trop qui, dans la famille, avait les même aptitudes. Ils passent dessus, dans le fond, ils s’en foutent, ils l’aiment leur garçon, même s’ils ont peur de ne pas être à la hauteur.

A dix ans, si on oublie ses dons pour la magie qui, comme la majorité des enfants sorciers, jouent aux yoyo en fonction de ses sentiments, il a déjà sauté deux classes chez les Moldus et connaît quatre langues (avec le danois) qu’il maîtrise bien, si on oublie les termes particulier. En gros, il n’irait pas vous dire « qu’il a besoin d’une parka parce que dehors la tempête est terrible » mais il sait faire des phrases construites et simples en anglais, en allemand et en espagnol. Il a des correspondants étrangers et ça l’amuse énormément et ça l’aide dans son entraînement quotidien. Bon, il a une écriture de cochon, mais on ne peut pas être parfait partout.

A douze ans, il entre dans une petite école Allemande, permettant aux élèves d'avoir un équivalent d'une université en plus du collège et du lycée moldu. Il avait tellement hâte de pouvoir enfin changer d’école qu’il en est insupportable. Il y fait pour la première fois la rencontre avec un mysophobe, ce qui le choque un peu. Il le trouve bizarre, c’est comme se retrouver face à l’inconnu et si en temps normal ça ne lui fait pas peur, il doit avouer que ça sort un peu trop de sa zone de confort. En plus, c’est son coloc. C’est quoi son nom déjà ? Lennart. Mais il ne veut pas qu’on l’appelle comme ça. Il a déjà envie de rentrer chez lui, mais il se fait violence. Il a toujours des correspondants, même si c’est des Moldus, il ne peut pas leur parler de ce qu’il se passe dans le monde magique, mais il transforme ça sous forme non-magique et ça l'entraîne d’autant plus qu’il doit user d’un vocabulaire jusqu’alors inexistant. Il les aime ses correspondants, leurs écoles moldus est aussi une épreuve et ça l’aide à s’ouvrir un peu plus aux autres.

Quatrième année. Il s’y est fait à son mysophobe, il l’adore même son coloc, il se pose même des questions sur ce qu'il ressent à son égard. Il est toujours un peu bizarre, mais il fait avec, il le défend des autres, ceux qui ne comprennent pas ce qu’est sa “maladie” car à ce stade, s’en est clairement. Mis à part ça, il excelle dans quasi toutes les matières. Il ne peut pas sauter de classe, du coup, il se perfectionne. Les potions, c’est clairement son truc, en même temps avec ses parents, c’étaient un peu gagné d’avance. C’est un élève studieux, qui satisfait vraiment les attentes professorales, ils parlent déjà d’un avenir tout tracé. « Il ira loin » c’est ce qu’on lui dit. Sauf que cette confiance qu’on les adultes en lui l’éloigne de ceux de son âge. Trop grosse tête, monsieur je-sais-tout...il a des amis, mais peut-on vraiment parler d’amis ? Ses correspondants Moldus le sont vraiment, d’ailleurs certains parlent de venir l’été pour se rencontrer et il a déjà hâte ! En plus, il comprend beaucoup mieux le français qu’il a commencé l’année passé et c’est ce correspondant qui a le plus envie de venir visiter le pays ! Il ne le dit donc jamais tout haut, mais les moldus, il les aime, ils sont différents, comme lui.

On passera la cinquième et la sixième année, bien qu’en cinquième année, il faut le noter, quand Ossian s’est fait piquer par un Billywig, il est resté les deux jours dehors en sa compagnie. Hors de question de le laisser seul, c’est donc avec des livres qu’ils ont passés le temps, à attendre qu’il redescende, le bougre. « Au moins tu es sur que personne te touchera de là-haut » Cynisme, quand tu nous tiens.

La septième année, la meilleure à ses yeux. Les examens. Ca a toujours été un truc qui le rendait dingue. Étudier, il adore ça et passer des examens ça a toujours été comme un jeu grand nature pour lui. Théorie, pratique, il se donne à fond. Il a ses ASPIC comme si de rien n’était avec sept efforts exceptionnels. Il ne se fait pas que des amis d’ailleurs, beaucoup lui demande de l’aide avant les examens et il refuse : jusque présent c’était une bête de foire, maintenant ils ont besoin de lui ? Ne jamais tourner le dos à autrui, sauf que là, avec ses cheveux rasés sur le côté et longs sur le dessus, sa tête de racaille fait un beau fuck aux emmerdeurs. Et il ne le vit pas trop mal, il apprend à se servir de ses poings, il apprend ce qu’est les heures de colle, il devient un homme, il grandit. C’est ça la vie. Il a toujours une écriture de cochon, mais ça, c’est peine perdu.

Université. Il s’agace. Il sait ce qu’il veut faire, il veut devenir Auror. Mais ses parents s'insurgent. C’est trop dangereux. Il reste donc dans ses études basiques avec l’idée tout de même d’en devenir un. Pour sa mère, il n’est pas encore majeur, alors qu’il l’est, techniquement. Mais elle a été élevée à la vieille école, dans sa tête, son fils ne le sera qu’à ses 21 ans. Alors il prend sur lui, il dit oui. Anglais, Russe, Espagnol, Français, Danois, il ajoute le chinois à sa liste, il n’a pas assez de challenge et en plus, ça le décompresse. Les langues c’est son truc, il pourrait devenir linguiste, mais c’est tellement Moldu qu’il s’abstient : ses grands-parents seraient dingues s’il ne faisait pas un métier sorcier. Il n’a plus de correspondant par contre, alors il s'entraîne comme il peut. Livre de sort en espagnol, études des potions en français...il parcourt le net des moldus aussi, il s’éclate quoi.

Vient alors la dixième année, ça sera sa dernière, il le sait. Il a 21 ans. Il n’en parle pas vraiment, mais il sait qu’il termine son année et qu’il part ensuite pour l’Angleterre, il veut sa formation pour devenir Auror. Alors, comme si c’était une évidence, il se dit que puisqu’il va réussir tout ce qu’il compte entreprendre, il jette aussi cette idéologie sur Ossian. « Je te le dis, tu retireras tes gants avant la fin de l’année, foi de Bene ! » Et la fin d’année approche : perdu. Ossian a toujours ses gants, éxercre toujours autant les microbes, résultat des courses, ça se termine en gage : Qui a fini en robe et en talon aiguille au bal de fin d’année ? Ah ça pour terminer ses études, c’était l’apothéose ! Au moins ça aura fait rire tout le monde. C’est qu’il était beau notre Bene avec sa dentelle et ses dix centimètres de talon haut ! Ossian avait même choisi les couleurs. Fichtre. Bref, il profite, il savoure, même s’il touche son rêve du bout des doigts, ça lui fait un pincement au coeur de quitter ce lieu qui l’a fait grandir…et Lennart. Il ne l'avouera pas ouvertement, mais il prend conscience que ses sentiments sont loin d'être juste amicaux...

L’Angleterre, trois ans après. La formation n’était pas de tout repos, mais il l’a passé haut à la main. Mais pas sans conséquence. Il n’a pas perdu l’usage de son oeil gauche, mais ce n’est pas passé loin. Mais jamais il ne baissa les bras. Enfin qualifié, il fera ses armes auprès du ministère de la magie anglaise en compagnie d'un binôme très particulier : Céleste Odegard-Kaczynski. Un an en sa compagnie, un an de torture. La toute jeune et fraiche épouse de son ancien colocataire...à ses côtés. Une chieuse sans nom, une peste, une salope sans foi, ni loi, une trainée. Si vous n'aviez pas compris qu'entre ses deux là, ça ne marchait pas et ne marcherait jamais, j'ignore ce qu'il vous faut de plus. Les raisons ? Elles sont diverses, variées, personnelles et professionnelles. Bien heureusement, il arrive à s'en débarrasser et fait la rencontre de Thremys qui deviendra officiellement son partenaire. Et ce ne fut pas un mal quand on vit dans quel monde ils allaient se battre.

Car le monde de la magie s'écroule. Une vague de terreur s'abat dans chaque ville, chaque pays, chaque ministère. Les non-mages ou moldus sont pris à parti, le monde de la magie se dévoile aux grands jours et pas dans des conditions adéquates. Beaucoup d'Aurors meurent, beaucoup de sorciers, de moldus également. S'il ne s'agissait que d'un seul pays, d'une seule ville, cela aurait pu être géré, mais non, le coup est calculé et c'est fulgurant. Benedikt comprend alors assez vite qu'il va devoir mentir pour assurer ses arrières. Il se fait passer pour corrompu, il doit user de sort interdit pour prouver sa bonne foi auprès des mages noirs et si ça le débecte, il s'agit là d'une question de survie : pour lui, sa famille et ceux qui croient encore à un monde de paix.

Bien vite des rebellions se forment, il n'y a pas de fumée sans feu. Très vite, il devine qui en est à la tête et s'arrange pour les traquer : mais pas pour les coincer. Il apporte son soutien, évite que les choses s'aggravent pour ses survivants et c'est de la sorte que son nom arrive aux oreilles de Obliviate ou certains Aurors apportent déjà leurs soutiens. L'école est déjà prévue pour prendre en charge des enfants, des adolescents, des adultes qui cherchent la sécurité. Benedikt fait donc la rencontre du directeur et la messe est dite : il sera gardien extérieur, un protecteur jouant sur deux tableaux. Il embarque Thremys qu'il sait être une valeur sûre dans cette affaire et c'est ainsi que ce joue une course contre la montre.

Double identité. I -Trouver des gens qui ont besoin d'aide, qui sont en danger, les mettre en liaison avec l'école, les envoyer en lieu sûrs. Ne pas se faire chopper. Être un leader, gérer les risques. II - Jouer les Aurors d'un ministère corrompu, savoir user de la magie noire. Aller jusque flirter avec une femme qu'il détestera du début à la fin, sorcière de sang pur, adepte de la magie noire, pour s'en servir comme couverture. Nikhita. Femme métisse. Fort caractère mais folle amoureuse de ce beau blond qui a ; d'après les faux semblants ; tout pour devenir un grand sorcier.

Et contre toute attente, cette couverture dura bien plus longtemps qu'il ne le pensait. Du début, jusqu'à aujourd'hui. Pas moins de 10 ans. Dix longues années. D'autres sorciers s'étaient fait prendre, d'autres gardiens, mais lui, non, trompant avec habileté les mages noirs. Mais...prendre cet ado sous son aile fut ce qu'il lui coûta ses plans. Liam Yaxley, fils de Mangemorts, protégé jusque lors par des Aurors pour éviter qu'il ne tourne mal. Sacré caractère, Benedikt a pris la décision il y a un an d'en devenir le tuteur légal, ses confrères et consoeurs ayant de plus en plus de mal à tenir le garçon, pire encore avec les temps qui courent. Mais alors, pourquoi l'éloigner à tout prix de la voie du mal ? Encore plus entre les mains de notre Auror ? Ce fut le déclencheur de sa descente en enfer.

Ils remontèrent jusque ses parents, ses contacts, remontèrent les pistes ou ils avaient des doutes sur son comportement. Et ils le coincèrent. Capturé et enfermé, il fut torturé. Ils savaient. Ils se doutaient. Et ils étaient passablement énervés de ce dire qu'ils avaient eu sous la main, depuis toutes ses années, la personne qui aurait pu ouvrir les portes de ce lieu ou est regroupé le plus de non-méritants à la magie.

Athene Hemry, ancienne camarade de classe. Jordan H. Kristen, Auror. Helene Gasty, protégée. Si les sorts les plus puissant usaient son corps et sa résistance, la plus pure des douleurs fut de les voir torturés devant lui pour le faire craquer et de les voir périr, sans qu'il ne puisse rien faire. Sans qu'il ne puisse parler. Les yeux injectés de sang, la fatigue, la douleur dans le regard. Les pleurs, les cris, l'envie d'en finir. La colère, immense, d'être impuissant face à une telle détresse. Ils l'avaient vendu. Mais il ne leur en voulait pas. Comment l'être quant on sait que sa vie ou celle des proches est en jeu ? Ils étaient ceux qui avait le plus à perdre. Jusque la vie.

Et puis cela devait être son tour. Car implacable, peu importe la douleur, il avait la hargne et ne décochait pas un seul mot. Pas un seul son. Pas même de douleur. Serrant les dents, son salut aura été qu'ils osent pointer sa propre baguette contre lui. Sort raté. Sa baguette est bien trop différente. Si chacun à sa propre baguette, il savait que la sienne ne pourrait se retourner contre lui, ne pouvait pas être à la portée de tous. Grâce à cela, il avait pu la récupérer, anéantir ceux qui le retenait prisonnier, s'échapper d'entre les murs de sa prison et transplaner.

Sa seule pensée ? La forêt interdite, Poudlard, Angleterre. Suffisamment dangereuse pour empêcher certains sorciers de lui courir après, assez safe pour y survivre un minimum, assez proche vu sa faiblesse pour transplaner sans risque. Alors, les jambes à son cou, ses pas le firent traverser une bonne partie de la forêt, s'y planquer, chercher le repos mais...sombrer dans un sommeil profond. Tu ne pouvais plus tenir Bene, il fallait lâcher prise, ou ton coeur arrêtera là sa course. Ses pensées allèrent à Liam et à Thremys, espérant qu'ils soient en sécurité et contre toute attente, envers son fils, qui, même né d'une union malsaine, ne méritait pas, si jeune, de vivre dans un monde tel quel...

Aujourd'hui. Infirmerie d'Obliviate. Il ré-ouvre les yeux sur le monde. En sécurité...


ANECDOTES
Benedikt est fils unique, il a un père Allemand aux origines Danoise et une mère Française aux origines Allemande. Vous la voyez la blague ? Dans les deux cas, ses parents sont aujourd'hui décédés bien qu'il l'ignore totalement. Il est également papa d'un petit garçon de 3 mois, qu'il ne reverra - surement - jamais ✘ Il adore gober les yaourts de type flan ✘ Il parle 8 langues couramment et en étudie deux nouvelles dites “ancienne” impossible à parler mais qu’il s’amuse à décrypter ✘ Il aimerait qu'Ossian puisse un jour vaincre sa phobie ✘ Allergique aux poils de chats ✘ Il sent toujours la menthe (shampoing, potion, thé, huile essentielle) ce n'est pas une odeur entêtante et que l'on sent à des kilomètres, c'est une odeur accroché à ses vêtements et à sa peau ✘ Il s’est cassé toutes les côtes lors d’un raid il y a trois ans, le terme momifié n’a jamais été aussi approprié que cette année là ✘ En parlant de momie, il s’est déjà retrouvé enfermé dans un tombeau et a mis quatre jours à en sortir tant c’était un labyrinthe (mais il a kiffé, il aimerait bien recommencer) ✘ Il a des penchants sexuels...non on va taire ce détail - il est masochiste ✘ Il aime porter des bijoux, mais son job ne lui permet pas, alors quand on lui en offre, il est gêné ✘ Il a combattu un mage noir au début de sa planque et est allé jusque lui offrir un sort interdit afin que jamais ce dernier ne grille sa couverture ; c'est ce dernier qui lui a coupé le doigt ✘ Il a un penchant pour le thé blanc et le champagne ✘ Il n’aime pas la nourriture épicé ✘ Les femmes métisses lui décollent la rétine à des kilomètres ✘ Les hommes qui portent l’uniforme aussi ✘ Boit du café, avec deux sucres. Et du lait ✘ Il est resté assez androgyne avec les années malgré qu'il soit devenu Auror ✘ Déteste les journalistes ✘ A participé quand il était étudiant au bal des 10e année en robe rose, avec chaussures à talons, perruque et faux seins, suite à un gage. Il a été élue Reine de son école ce soir là. Son cavalier était Ossian. Il l'a embrassé pour la photo. La photo est toujours dans son porte-feuille, pliée en quatre ✘ On y trouvera aussi une photo de son fils prise quelques jours avant qu'il ne finisse enfermé et torturé pour trahison.

S.O.U.V.E.N.I.R.S

Des souvenirs il en a. Des tonnes. Il en a des magnifiques, comme des inconcevables. Pourtant, ses meilleurs souvenirs, pendant cette guerre, resteront ceux qu'il a partagé avec Liam. Devenir son tuteur ne fut pas une partie de plaisir, mais il a considéré ce dernier comme son fils dès le premier jour. Les engueulades, le forcing sur l'apprentissage...mais le jour ou Liam s'est confié à lui, c'était comme s'il venait de gagner la guerre. Il se souviendra toujours de l'avoir pris dans ses bras et de l'avoir serré comme si sa vie en dépendait. Benedikt s'est juré dès ce jour de ne jamais le laisser tomber, quoi qu'il arrive, même s'il décidait de faire des mauvais choix.

« Liam, tu dors ? »

Effectivement, il dormait, affalé sur le canapé, son livre retourné et ouvert au sol. Un sourire, venant caresser sa tête, ramassant ensuite le livre pour venir le prendre dans ses bras et l'emmener jusque son lit. Et chose faites, le voyant ouvrir un yeux, se contenter de simplement lui caresser la tête, puis de lui faire quelques gratouilles dans le dos, comme il le faisait maintenant à son fils qui avait à peine deux mois.

« Rendors-toi, tout va bien, il est tard. »

Dans un demi sommeil, il avait refermé les yeux, alors que Benedikt l'observait avec un sourire doux. Lui embrassant le front, plaçant la couverture comme il fallait, il avait quitté la chambre, voyant sa femme dans l'encadrement de cette dernière.

« Tu es trop doux avec lui. Ce n'est pas comme ça qu'il va s'endurcir. » Un sourire, venant la prendre par les hanches. « Il n'est peut-être pas la chair de ma chair, mais je l'aime tout comme. Et comme je le ferais avec Victoire, je lui donnerais tout l'amour qu'un père peut offrir. » Un mouvement de sourcil. « Mais tu ne l'es pas. » Refermant la porte. « Si il l'accepte, si, je le serais. J'ai fais une demande pour adoption. »

Et quand bien même la suite ne se déroula pas comme prévu, n'ayant pas le temps de recevoir les papiers et de le proposer à Liam, l'avouer à voix haute fut comme une délivrance...

__________________

Et les souvenirs de son enfance ? Il en a aussi, beaucoup. Mais il retiendra surtout le jour où il a compris qu'il n'aurait qu'un seul et unique amour. Car il est comme ça, le Benedikt. Il virevolte, il aime les femmes métisses et il aime les hommes avec qui il peut passer une nuit et avec qui, dès le lendemain, l'instant était juste éphémère. Et pourtant, il n'y a pas plus fidèle que notre Benedikt. Lorsqu'il a percuté, il avait à peine la majorité. Mais alors qui ? Ses lunettes sur le nez. Sa façon de vouloir toujours en faire des tonnes. Sa manie de toujours vouloir faire si le reste du monde n'existait pas. Les notes de classique qui restent en tête. L'odeur du savon qui persiste et signe. Il se souvient de cette jalousie qui lui avait prit les tripes lorsqu'elle l'a approché. Mais il se souvient aussi des moments plus légers, comme ce gage et ce baiser.

L'amour n'est pas chose aisée, preuve en est, il a du faire une croix sur ce qu'il aimait le plus au monde. Il n'a toujours fait que des sacrifices. Peut-être pas de la bonne manière qui soit, certes, mais...pour lui, qu'il pensait juste. Son meilleur souvenir de jeunesse et le seul qui puisse encore compter à ce jour n'a qu'un nom : Lennart Ossian Ødegård.


P.H.O.B.I.E

Tu devais avoir à peine cinq ans quand c'est arrivé. Le cirque était arrivé en ville et n'y passait qu'une fois tous les 3 ans. La dernière fois, tu étais encore trop jeune pour que maman accepte de te faire découvrir cet univers pleins de couleurs ! Alors, c'est cette main dans celle plus large de l'adulte que tu poses tes yeux sur ce monde. Différent est le mot. Mais tu apprécies ce petit village mobile, tu ne sais ou poser tes iris, toutes ses lueurs se reflétant dans le fond de tes yeux. Il y a le bruit des manèges, celui du cri amusé des autres enfants, des rires des adultes, la grosse voix de ce monsieur loyal qui clame son spectacle sous le chapiteau. Il y a aussi toutes ses odeurs qui te sont nouvelles, celle du sucre de la pomme d'amour, de la barbe-à-papa, de la paille sur laquelle se repose les dromadaires, celle du souffre du petit dragon que le cirque se promène comme attraction principale.

Tu ne dois pas te perdre, ne jamais lâcher sa main, a dit papa. Bien évidemment, tout est si grand, surtout pour toi, avec tes petites jambes fourrées dans ce bermuda en lin sombre. Direction le spectacle dans ce cas ! Alors bien évidemment, tu apprécies les tours de magie, le dragon mis en scène également, tout est attractifs...tout sauf cet énergumène. Qui a dit qu'un clown devait forcément faire rire ? Peut-être es-tu trop avancé pour ton âge pour apprécier, tes parents ne rient pas eux, sauf à certains moment ou là, tu n'es surement pas assez "adulte" pour en comprendre le sens. De plus, pourquoi porte t-il un accoutrement aussi ridicule ? Ce fut la partie la plus ennuyeuse de cette petite virée, pire encore une fois que Monsieur Le Clown t'avait choisi pour participer. Tu ne voulais pas, mais on t'y a forcé, tu as participé les yeux fermés avant de retourner à ta place et avouer à demi-mot en sortant que tu n'aimais pas que l'on se moque de la sorte. Difficile d'ailleurs pour tes parents de vraiment comprendre cette façon de penser à cet âge...alors pour que tu ne restes pas sur un échec, c'est prenant la direction de la roulotte de l'artiste que tes pas se firent.

« Allez Benedikt, va lui dire un mot, dis lui que toi tu l'aimes bien et que tu ne veux pas te moquer de lui. »

Sauf que tes parents n'avaient pas vraiment saisi la nuance : tu n'aimais pas que les gens se moquent en général ; ce qui est assez ironique maintenant que tu es adulte ; alors tu comprenais encore moins pourquoi c'était à toi d'aller lui dire que tu l'appréciais. Mais puisqu'ils insistaient, tu avais mis un pied dans cette satanée roulotte...avant d'en sortir hurlant comme jamais. Traumatisé. Ta mère due te courser pour réussir à te rattraper tandis que ton père découvrait une scène macabre, celle de l'artiste Clown, pendu dans sa roulotte, les yeux révulsés.

Adieu innocence, bonjour phobie d'une vie...

BENE.DIK.T

Âge ; 31 balais Présence ; Toujours présent Comment êtes-vous arrivé.e ici ? ; J'suis l'fondada Sommes-nous autorisés à faire intervenir un PNJ dans vos rp's ;Yep Votre avatar ; O.C de Inconnu Vos petites passions ; FFXIV Un commentaire autre ; J'arrive pour te mangeeeer Ossian  Cutie ; J'écris toujours en « Tu » !


Benedikt • Finish (et les tâches s'évanouissent #parpaing)
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